Test Final Fantasy VII
Quand Square toucha le ciel...

En bref
- Testeur : Dehnoe
- Note : 20 / 20
- Plateforme : Ps1
- Temps de jeu : 500 heures
- Complétion : 100 %
- LES +
- Une histoire inoubliable gravée dans le marbre du jeu vidéo.
- Des personnages iconiques, d'une profondeur psychologique rare.
- Un univers d'une richesse inégalée, véritable ode à l'imagination.
- Un système de combat addictif, savant mélange de stratégie et de dynamisme.
- Une bande-son symphonique composée par le maestro Nobuo Uematsu, qui transcende le jeu vidéo.
- Des graphismes révolutionnaires pour l'époque, véritable claque visuelle.
- Une durée de vie colossale et un endgame dantesque pour l'époque.
- Une profondeur thématique et philosophique qui donne matière à réflexion.
- Une influence incommensurable sur l'industrie du jeu vidéo.
- Une œuvre qui a uni des générations de joueurs.
- LES -
- (silence)
Review
Final Fantasy VII n’est pas un jeu, c’est un monument. Sorti en 1997 sur PlayStation, il a non seulement révolutionné la saga Final Fantasy, mais a aussi redéfini les standards du JRPG, voire du jeu vidéo tout court. Avant lui, le genre était cantonné à un public de niche. Avec FFVII, Square (aujourd’hui Square Enix) a brisé les frontières, propulsant le RPG japonais au rang de phénomène mondial.
Ce succès fulgurant s’explique par une alchimie parfaite entre une réalisation technique époustouflante pour l’époque, des personnages d’une profondeur abyssale, une histoire digne des plus grandes épopées et une bande-son qui continue de hanter nos mémoires. Le contexte de l’époque, marqué par l’essor du CD-ROM et la démocratisation de la PlayStation, a également joué un rôle crucial dans son ascension.
FFVII a ouvert une brèche spatio-temporelle. Il a influencé des générations de développeurs, inspirant des titres comme Xenogears, Legend of Legaia ou encore Lost Odyssey. Son empreinte est indélébile, et continue d’irriguer l’industrie vidéoludique. Le remake sorti en 2020 témoigne de son impact colossal et de sa capacité à transcender les époques.
GAMEPLAY :
FFVII a offert au monde un système de combat au tour par tour d’une finesse inégalée. L’utilisation des « Matérias », qui permettent de personnaliser les compétences des personnages, apporte une profondeur stratégique sans précédent. L’exploration, alternant phases en 3D précalculée et combats en 3D temps réel, était une véritable prouesse technique pour l’époque.
Le jeu regorge d’activités annexes, du mythique Gold Saucer avec ses mini-jeux à l’élevage de Chocobos en passant par les courses de moto. Une pléthore de contenus qui garantit une durée de vie colossale et une rejouabilité infinie.
GRAPHISMES ET MISE EN SCENE :
FFVII a ébloui le monde entier avec ses graphismes en 3D polygonale, une véritable révolution visuelle en 1997. Les cinématiques, rendues avec une maestria digne des plus grands studios d’animation, ont transporté les joueurs dans un univers onirique et inoubliable. Certes, avec le temps, ces graphismes ont pris quelques rides, mais ils conservent un charme vintage qui continue de fasciner.
Parvenir à une telle mise en scène avec des personnages aussi minimalistes tient du miracle. FFVII nous invite à rêver, à imaginer, à créer. Il transcende le support vidéoludique pour devenir une œuvre totale, un livre ouvert sur l’imaginaire, un film dont chaque joueur est le réalisateur, un mythe qui se perpétuera à travers les générations.
BANDE-SON :
Impossible de parler de FFVII sans évoquer sa bande originale, composée par le génie Nobuo Uematsu. Elle est tout simplement divine, transcendant le simple accompagnement musical pour devenir une œuvre à part entière. Chaque morceau est un voyage émotionnel, une peinture sonore qui sublime chaque scène, chaque combat, chaque moment de l’aventure.
Des thèmes comme « One-Winged Angel », hymne à la puissance destructrice de Sephiroth, « Aerith’s Theme », mélodie douce et mélancolique qui accompagne le destin tragique de la jeune fille, ou encore « Those Who Fight Further », qui galvanise les héros lors des combats les plus épiques, sont autant de joyaux musicaux gravés à jamais dans la mémoire collective. La bande originale de FFVII est une expérience sensorielle inoubliable, une symphonie pour l’âme qui transcende les frontières du jeu vidéo.
SCENARIO :
FFVII nous plonge dans l’histoire épique de Cloud Strife, un ancien SOLDAT (unité d’élite) qui rejoint le groupe rebelle AVALANCHE pour lutter contre la Shinra, une mégacorporation qui exploite l’énergie vitale de la planète. Cloud croisera la route de personnages inoubliables: Aerith, Tifa, Barret, Red XIII, Yuffie, Cait Sith, Vincent et Cid. Ensemble, ils affronteront de redoutables ennemis, dont le charismatique et terrifiant Sephiroth.
Ah, Sephiroth… Comment parler de FFVII sans évoquer cet antagoniste hors du commun ? Jamais un méchant dans un jeu vidéo n’aura atteint un tel niveau de charisme et de puissance. Son aura glaciale, sa beauté froide et sa force surhumaine en font un adversaire redoutable et fascinant, un véritable symbole de la puissance et de la noblesse déchue. Sephiroth est bien plus qu’un simple « boss de fin », c’est une icône, un mythe qui hante encore les joueurs aujourd’hui.
FFVII explore des thèmes universels et intemporels: l’écologie, l’amour, la perte, la rédemption… Le jeu nous offre une réflexion profonde sur la condition humaine, sublimée par des personnages complexes et attachants, aux motivations et aux histoires personnelles denses et poignantes.
CONCLUSION :
Final Fantasy VII est bien plus qu’un simple jeu vidéo : c’est une expérience mystique, une œuvre d’art totale qui marquera à jamais l’histoire du jeu vidéo. Sa réalisation technique révolutionnaire, son histoire poignante, ses personnages inoubliables et sa bande-son divine en font un chef-d’œuvre absolu.
FFVII a placé la barre tellement haute que même son remake de 2020, aussi ambitieux soit-il, ne parvient pas à égaler la profondeur et la magie de l’original, 23 ans plus tard. Final Fantasy VII est une étoile immortelle qui brillera à jamais dans le firmament du jeu vidéo.
Et sur 5, ça donnerait quoi ?