Alors que Paris s’apprête à accueillir les Jeux olympiques d’été, une menace inattendue plane sur la capitale : un requin géant rôde dans les eaux troubles de la Seine. Sophia, une brillante scientifique spécialisée dans les requins, est alertée par Mika, une jeune activiste écologiste, de la présence de ce prédateur hors norme. Ensemble, elles vont devoir convaincre les autorités du danger et trouver un moyen de neutraliser la bête avant qu’elle ne fasse de nouvelles victimes. Entre courses-poursuites en bateau-mouche, plongées angoissantes dans les égouts parisiens et confrontations tendues avec le squale, Sophia et Mika vont se lancer dans une course contre la montre pour sauver la ville et ses habitants.
Disons-le franchement, « Sous la Seine » n’est pas le film de l’année. On sent dès les premières minutes que le scénario a été écrit sur un coin de table, avec une bonne dose de clichés et d’invraisemblances. L’idée d’un requin géant dans la Seine est certes originale, mais elle est traitée de manière assez superficielle. On a l’impression que le film est surtout là pour surfer sur la vague des JO de Paris et faire la promotion de la capitale. Malgré ces défauts, j’ai trouvé quelques éléments positifs. Certaines scènes d’action sont plutôt bien réalisées, notamment les courses-poursuites sur la Seine et les confrontations avec le requin. Les effets spéciaux, sans être révolutionnaires, sont corrects et contribuent à l’immersion. La fin du film, que je ne spoilerai pas ici, est plutôt originale et inattendue.
La réalisation de « Sous la Seine » est correcte, sans plus. Le film utilise des plans classiques et efficaces, sans prendre de risques particuliers. La photographie est soignée, avec de belles images de Paris et de la Seine. Les effets spéciaux, comme je l’ai mentionné, sont convenables pour un film de ce genre. On notera tout de même quelques scènes un peu trop sombres, notamment dans les égouts, qui rendent l’action difficile à suivre par moments.
Le scénario, comme mentionné précédemment, est le maillon faible du film. L’histoire est prévisible et manque cruellement de crédibilité. On a du mal à croire qu’un requin géant puisse se retrouver dans la Seine et y survivre aussi longtemps sans être détecté.
Côté personnages, on retrouve des archétypes assez classiques. Sophia (Bérénice Bejo), la scientifique spécialisée dans les requins, est l’héroïne courageuse et déterminée. Mika (Léa Léviant), la jeune activiste écologiste, représente la voix de la conscience. Le duo formé par ces deux femmes fonctionne plutôt bien, même si leurs personnages manquent un peu de profondeur. On retrouve également le maire de Paris (Nassim Lyes), un politicien ambitieux plus préoccupé par sa réélection que par la sécurité des citoyens. L’amiral (Patrick Chesnais) est un militaire borné qui refuse de croire à la présence du requin. Enfin, mention spéciale à Philibert (Stéfi Celma), un personnage haut en couleur qui apporte une touche d’humour au film. Dans l’ensemble, les personnages de « Sous la Seine » manquent de nuances et de complexité.
« Sous la Seine » aborde, de manière indirecte, le thème de l’écologie et de la pollution. La présence du requin dans la Seine est présentée comme une conséquence de la dégradation de l’environnement. Le film dénonce également l’inaction des autorités face à ce problème. Ce message écologique, bien que louable, est traité de manière assez superficielle et ne parvient pas à être vraiment percutant.
« Sous la Seine » est un film qui ne restera pas dans les annales du cinéma. Son scénario invraisemblable et ses personnages clichés l’empêchent d’être vraiment prenant. Cependant, il offre quelques scènes d’action sympathiques et des effets spéciaux corrects. Un film avec peu de suspense et une pointe d’écologie, « Sous la Seine » peut être une option quota Netflix. Mais ne vous attendez pas à un grand film, ni à une réflexion profonde sur l’environnement.
Si vous cherchez un film de requin avec une touche française et des images de Paris, « Sous la Seine » peut être considéré comme regardable. Si vous êtes sensibles aux thématiques écologiques, vous y trouverez peut-être matière à réflexion, même si le traitement est assez superficiel. En revanche, si vous chercher un bon film de requin, « Les dents de la mer » est un bien meilleur lauréat.
Et sur 5, ça donnerait quoi ?
Au début je m’attendais à un faux nanar comme aime les faire le studio Asylum (Sharknado, Mega Shark, le requin à 5 têtes, etc) mais en fait non, c’est un film qui mélange vrai nanar et drame français.
C’est assez incroyable comment le réal a réussi à placer tous les clichés du film catastrophe américain en un film :
– la scientifique qu’on ne croit pas au début
– l’autorité supérieure qui se voile la face
– les ralentis dans tous les sens
– le gars qui crie « NOOOOOOOOON », toujours au ralenti, quand un pote meurt
– le « duo » classique qui au début ne s’entend pas mais finalement se rapprochent pendant le film
– le flic qui se comporte en héros
– les militaires qui tirent avec des gros calibres sur le « monstre »
– des explosions dans tous les sens
– le « monstre » qui se multiplie rapidement
Je pense que le réal ou le scénariste ont des potes policiers aussi parce que ce sont les seuls avec une bonne image dans le film … Même les jeunes écolos passent pour des personnes pénibles qui font n’imp.
D’ailleurs au début du film on s’attend à ce que le film parle plus d’écologie, de pollution des océans, etc, mais rapidement on tombe juste dans le film d’horreur pas ouf avec des requins classique.
Par contre, qui dit nanar, dit on rigole beaucoup même si ce n’est pas fait exprès (ce n’est pas une comédie), entre les gros clichés, les incohérences, le jeu des acteurs pas toujours très bon, .. c’est pour ça que je mets quand-même la moyenne, j’ai bien rigolé, surtout la scène de fin xD