Test The Texas Chainsaw Massacre

Tripes dedans ou tripes dehors ?

TCM

En bref

  • Testeur : Draven
  • Note : 14 / 20
  • Plateforme : PS5
  • Temps de jeu : 378 heures
  • Complétion : 100 %

Review

Etant un amoureux inconditionnel des slashers des décennies précédentes, j’ai suivi avec attention l’annonce en grande pompe du Massacre à la scie : Le Jeu. Bien évidemment pour ma part il était évident que j’allais vouloir tester le bousin dès sa sortie, vu que je suis un amateur des jeux asymétriques d’horreur. La preuve ultime, c’est que j’ai les platines de Dead By Daylight et Evil Dead : The Game. Fervent défenseur des deux premiers films The Texas Chainsaw Massacre qui sont pour moi des métrages terriblement cultes. J’attendais de pied ferme le retour de ma famille de cannibales préférée manette en main. Le moins que je puisse dire, c’est que j’ai été surpris du voyage.

GAMEPLAY :

Le concept du jeu est le suivant : Quatre joueurs se réveillent dans la cave de LeatherFace, et vont devoir se frayer un chemin dans un cauchemar éveillé pour espérer en sortir vivant et ne pas finir en plat de résistance pour les Sawyer qui vont prendre un malin plaisir à les faire souffrir. Vous avez remarqué que j’ai dit « les » Sawyer car oui, ce soft à une particularité de taille, c’est qu’il y’a trois tueurs voulant étriper les quatre survivants ! Un des rares jeux du genre à proposer cette approche. Sumo Nottingham casse donc la lassitude qu’on peut éprouver à jouer un serial killer de manière solitaire comme sur un Dead By Daylight. Concernant les personnages, on a quatre figures emblématiques du film de 1974. C’est à dire Face de cuir, Drayton Sawyer aka Le Cuisinier, l’auto-stoppeur, et le grand-père, plus des nouveaux venus conçus spécialement pour le jeu-vidéo comme Sissy, et Johnny, psychopathes pure souche. A contrario, les victimes/survivants sont tous sans exception des créations originales. Ces visages plus ou moins amicaux ont des spécificités pour mener à bien leurs objectifs, du côté des tueurs, nous avons par exemple : Le cuisinier, qui peut à l’aide de son mode « écoute » détecter une victime par les bruits qu’elle produit ou bien Sissy qui empoisonne les objets et les malheureux croisant sa route, les empêchant de sortir afin de les conduire à une mort certaine. Ce qui ne veut pas dire que les survivants sont des vulgaires sacs à viande, qui sont destinés à se faire couper en tranche. En effet, ils peuvent se défendre à l’aide d’un poignard osseux dans le but d’étourdir les Sawyer quand la situation l’exige. En plus, comme dit précédemment, ils ont tous une compétence spéciale afin d’assurer leur survie et celles de leurs amis, comme Leland qui peut donner un coup d’épaule faisant chuter un des amateurs de chair humaine. Tout ce beau monde va être amené à gagner des niveaux après chaque partie. Vous pouvez donc améliorer votre personnage via votre compétence ultime par des bonus s’appliquant à elle, et par le biais de points à répartir dans un arbre de talents servant à obtenir des attributs à placer au sein de diverses catégories. S’ajoute à ça des skills/perks à équiper par set de trois pour chacun des protagonistes du jeu. Cependant, là où le bât blesse, c’est que Sumo Nottingham s’est planté dans la conception de cet arbre de talents puisque dès lors que vous choisissez une branche, le reste est condamné, ce qui empêche de faire une personnalisation poussée et s’additionne à ça, les perks aléatoires qui forcent systématiquement à réinitialiser l’arbre. Durant les parties, plusieurs possibilités s’offrent aux joueurs pour s’échapper de cet enfer. A condition de parvenir à crocheter discrètement les serrures ou à réussir à activer divers objectifs sans se faire cueillir comme une fleur. C’est pourquoi la discrétion est un atout indispensable pour s’en sortir sachant que les membres de la famille peuvent augmenter leur grand-père (perso culte de TCM) qui fait office de radar. Tant que j’y suis, je tiens à dire que le gameplay souffre énormément des cheaters. Ils retirent tout le fun et la tension inhérente des parties. En revanche, le jeu a un très bon level design. Il est bien pensé, dans le sens où il offre des interstices, des conduits à emprunter, des portes à verrouiller pour gagner du temps ou en faire perdre, rajoutant alors du grain à moudre aux déambulations incessantes des joueurs.

GRAPHISMES ET MISE EN SCENE :

Le jeu esthétiquement flatte la rétine pour un jeu asymètrique en plus d’être un vibrant hommage à l’œuvre de 1974. On reconnait tous les lieux et objets iconiques, la station-service du cuisinier, la propriété des Sawyer, le vieux générateur, l’antre de LeatherFace, le fameux couloir avec le mur rouge affichant fièrement les trophées de chasse. C’est assez impressionnant de voir que les décors du Texas bouseux ont été reproduits avec une exactitude qui est tout bonnement impressionnante.

Les tueurs emblématiques sont fidèlement retranscrits à l’écran et les nouveaux personnages auraient pu très bien s’inscrire dans le registre de l’univers effroyable de Hooper, nul doute possible que tout sent les années 70 à pleines narines.

BANDE-SON :

Là aussi c’est fort très fort même. Il y’a un respect quasi-total du slasher de l’époque, le bruit de la tronçonneuse qui vrombit ressemble à s’y méprendre à celui du film, et on a le droit également au son de grincement typique du premier opus qui met toujours autant mal à l’aise. Les voix des Sawyer beuglant des insultes sont de la partie. Elles réussissent à recréer un climat anxiogène par le fait d’entendre la famille qui s’engueule pendant qu’elle tue sans remord leur futur carpaccio. Les survivants ne sont pas en reste non plus car on ressent toute leur désorientation et leur terreur face à la situation qu’ils vivent notamment par les cris que n’aurait pas renié Marilyn Burns, l’interprète de Sally Hardesty.   

SCENARIO :

Bien que le scénario soit prétexte pour une mise en situation, il en demeure pas dénué d’intérêt pour autant puisqu’en Avril 1973, une jeune femme du nom de Maria Flores semble s’être volatilisée sans laisser la moindre trace. Elle fut aperçu pour la dernière fois aux alentours de la ville de Newt. Voilà, ce qui amène sa soeur, Ana Flores, et quelques uns de ses proches à mener un voyage pour la retrouver. Seulement rien ne pouvez les préparer à la terreur qui les attendait. Le jeu se veut comme une sorte de prequel vu son contexte. Puis, si vous tendez l’oreille lors de vos nombreuses parties, vous pourrez capter quelques infos supplémentaires ici et là grâce aux répliques des personnages.

CONCLUSION :

The Texas Chainsaw Massacre est un jeu collant à l’identité du film dont il s’inspire pour proposer une expérience multijoueur asymétrique horrifique et grisante seulement les cheaters nuisent considérablement au soft. 

Et sur 5, ça donnerait quoi ?

S’abonner
Notification pour
guest
1 Commentaire
Le plus ancien
Le plus récent Le plus populaire
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
stephane roy

Le jeu est très sympa, du côté tueur comme du côté victime. Le gameplay est très agréable et réaliste, par exemple, selon le tueur que vous choisissez, vous pouvez suivre vos victime avec les traces de sang qu’ils laissent derrière eux, les autres tueurs présentes d’autre avantage mais je laisse place à la découverte

1
0
Nous aimerions avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x